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  • Rapport du GIEC 2022 sur l’atténuation du changement climatique

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    Publié le 13 avril 2022
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    Par SRH - SRH

    Le troisième volume du sixième rapport d’évaluation (AR6) du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a été publié le 04 Avril 2022. Il s’agit du rapport du groupe de travail III du GIEC intitulé Changement climatique 2022 : Atténuation du changement climatique. Ce rapport a été approuvé par 195 Gouvernements membres du GIEC, dont Madagascar, lors d’une session d’approbation virtuelle de son résumé à l’intention des décideurs qui s’est tenue du 21 Mars au 04 Avril 2022.

    Rapport du GIEC 2022 sur l’atténuation du changement climatique

    Le troisième volume du sixième rapport d’évaluation (AR6) du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a été publié le 04 Avril 2022. Il s’agit du rapport du groupe de travail III du GIEC intitulé Changement climatique 2022 : Atténuation du changement climatique. Ce rapport a été approuvé par 195 Gouvernements membres du GIEC, dont Madagascar, lors d’une session d’approbation virtuelle de son résumé à l’intention des décideurs qui s’est tenue du 21 Mars au 04 Avril 2022.

    Ce dernier rapport fait suite à la contribution du groupe de travail I qui se charge des éléments scientifiques du changement climatique publiée le 09 Août 2021, et celle du  groupe de travail II sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité publiée le 28 Février 2022. Ce rapport fournit une évaluation mondiale actualisée des progrès et des engagements en matière d’atténuation du changement climatique. L’ensemble de ces trois rapports fera l’objet d’un rapport de synthèse, dont la publication est prévue en Octobre 2022.

    Développements récents et tendances actuelles

    Selon ce nouveau rapport, les émissions anthropiques totales nettes de gaz à effet de serre (GES) ont continué d’augmenter au cours de la période 2010-2019, mais leur rythme d’augmentation a ralenti. Les émissions annuelles moyennes de GES au cours de la période 2010-2019 ont été supérieures à celles de toutes les décennies précédentes.

    Depuis 2010, les coûts de plusieurs technologies à faibles émissions ont baissés comme l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les batteries. Des politiques adaptées ont contribué à améliorer l’efficacité énergétique, réduit les taux de déforestation et accéléré le déploiement des énergies renouvelables.

    Transformations systémiques requises pour limiter le réchauffement climatique

    Les émissions mondiales de GES devraient atteindre un pic avant 2025 pour limiter le réchauffement à 1.5°C ou 2°C, impliquant une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs. Sans un renforcement des politiques au-delà de celles qui sont mises en œuvre jusqu’en fin 2020, les émissions de GES devraient augmenter au-delà de 2025, entraînant un réchauffement planétaire avec une valeur médiane de 3.2°C [2.2 à 3.5] d’ici 2100.

    La réduction des émissions de GES dans l’ensemble du secteur de l’énergie nécessite des transitions majeures, notamment une réduction substantielle de l’utilisation globale des énergies fossiles, le déploiement de sources énergétiques à faibles émissions et une amélioration de l’efficacité énergétique.

    Les zones urbaines peuvent créer des opportunités pour accroître l’efficacité des ressources et réduire considérablement les émissions de GES grâce à la transition systémique des infrastructures et de la forme urbaine. Celles-ci impliquent notamment la réduction de la consommation énergétique et de matériaux, l’électrification, l’amélioration de l’absorption de carbone dans l’environnement urbain et la réduction des émissions tout au long des chaînes d’approvisionnement.

    Les options d’atténuation du secteur AFOLU (Agriculture, foresterie et autres utilisations des terres), lorsqu’elles sont mises en œuvre de manière durable, permettent d’envisager des réductions d’émissions de GES à grande échelle et des absorptions renforcées, mais ne permettent pas de totalement compenser les actions trop tardives dans d’autres secteurs. Il existe de nombreuses opportunités spécifiques à chaque pays de fournir des co-bénéfices (tels que la conservation de la biodiversité, les services écosystémiques et les moyens de subsistance) et éviter les risques (par exemple, grâce à l’adaptation au changement climatique).

    Liens entre atténuation, adaptation et développement durable

    Une action climatique accélérée et équitable pour atténuer les impacts du changement climatique et s’y adapter est essentielle au développement durable. Les objectifs de développement durable (ODD) adoptés dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations Unies peuvent servir de base pour évaluer l’action climatique dans le contexte du développement durable.

    Une atténuation renforcée et une action plus large visant à réorienter les trajectoires de développement vers la durabilité auront des conséquences distributives au sein et entre les pays. L’attention portée à l’équité et une participation large et significative de tous les acteurs à la prise de décision à tous les niveaux peut renforcer la confiance sociale et renforcer et élargir le soutien aux changements transformatifs.

    Renforcer la réponse

    Il existe des options d’atténuation qu’il est possible de déployer à grande échelle à court terme. La faisabilité varie selon les secteurs et les régions, ainsi qu’en fonction des capacités, de la rapidité et de l’ampleur de la mise en œuvre. Une action à court terme renforcée au-delà des CDN (annoncée avant la COP26 de la CCNUCC) peut réduire et/ou éviter les problèmes de faisabilité à long terme qui limitent le réchauffement à 1.5 °C.

    La gouvernance climatique est plus efficace lorsqu’elle s’intègre à de multiples domaines d’action, qu’elle permet de créer des synergies et de minimiser les compromis, et relie les niveaux d’élaboration des politiques nationales et infranationales. Une gouvernance climatique efficace et équitable s’appuie sur l’engagement des acteurs politiques, de la société civile, des entreprises, de la jeunesse, des travailleurs, des médias, des peuples autochtones et des communautés locales.

    Les flux financiers recensés sont inférieurs aux niveaux nécessaires pour atteindre les objectifs d’atténuation dans tous les secteurs et régions du monde. C’est dans l’ensemble des pays en développement que le défi de combler les écarts est le plus important.

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